La certification Bio était la thématique abordée lors de notre webinaire du 3 septembre. Celui-ci était réalisé en partenariat avec Biowallonie.
Biowallonie est la structure d’encadrement du secteur bio en région wallonne, pour tous les acteurs professionnels : production, transformation, distribution, restauration (collective et commerciale), points de vente. Il est bon de rappeler qu’ils ne sont pas un organisme de certification, ils sont là pour soutenir le secteur et vous aider dans vos questionnements et démarches.
Lors de ce webinaire, les grands points qui ont été présentés sont les réglementations bio, les différentes règles en fonction du public (producteur primaire, transformateur, point de vente), les plus-values du bio ainsi que la certification. Dans cet article, nous allons vous proposer un rapide résumé des thématiques abordées.
Les réglementations
Il est bon de présenter ce qui est couvert par le label et ce qui ne l’est pas. Lorsque les produits ne sont pas couverts par le label, les producteurs peuvent parfois les utiliser à mauvais escient puisqu’il n’existe aucune règle.
Des produits comme l’eau, les textiles, les fertilisants, mais aussi les produits de nettoyage ou encore de cosmétique, ne peuvent bénéficier du label bio. Le mot “bio” n’est donc pas protégé dans le secteur non-alimentaire. Cela explique pourquoi certains l’utilisent pour leurs produits, même s’ils ne sont pas bios, pour avoir une consonance environnementale auprès du consommateur. Par contre, même si le produit est composé en majorité de produits bio, s’il n’est pas labellisé, il n’y a aucune garantie en matière d’ingrédients, de processus de fabrication, ...
Les différentes règles
Les règles varient d’une profession à l’autre. En effet, il n’est pas cohérent d’utiliser les mêmes règles pour un éleveur que pour un maraîcher ou encore un transformateur.
Chaque activité a ses particularités. On retrouvera par exemple des règles sur l’alimentation des animaux, leur lieu de vie, leur santé ou encore le lien avec le sol pour la production animale. Alors qu’en transformation, un point d’honneur sera mis sur les ingrédients utilisés (matières premières, additifs, ...) mais aussi sur les procédés.
Pour plus d’informations ...
Si vous souhaitez avoir plus d’information, n’hésitez pas à aller visionner le webinaire.
En étant membre, vous pouvez également bénéficier de différentes ressources comme le Power Point présenté lors du webinaire.
Les plus-values du bio
Passer à l’agriculture biologique représente plusieurs avantages :
- Permet une transparence en ce qui concerne la manière de produire, et ce, partout en Europe puisque le label dépasse nos frontières.
- Permet de préserver l’environnement en protégeant nos sols des produits chimiques en préservant la biodiversité, en diminuant la production de gaz à effet de serre, en réduisant la pollution des eaux, en diminuant l’érosion des sols, ...
- C’est également un moyen de préserver la santé des agriculteurs (pas d’exposition aux pesticides qui provoque des pathologies) mais aussi pour les riverains qui subissent généralement l’épandage de ses pesticides ainsi que pour les consommateurs qui bénéficient de produits plus sains (meilleur en OMEGA 3, moins de traces de pesticides, d’antibiotiques, pas d’OGM, pas d’arômes de synthèse, moins d’additifs, ...).
Pour aller plus loin, dans cette réflexion, n’hésitez pas à télécharger le guide pratique “Démystifier le bio” proposé par Biowallonie. Une manière de casser les préjugés et de développer une réelle réflexion sur l’alimentation biologique.
La certification
Vous vous demandez pourquoi vous certifier ? Comment ça se passe ? Que coûte la certification ? L’ensemble de ces informations sont disponibles dans la vidéo du webinaire.
Il y a différentes étapes à mener lorsque vous souhaitez vous certifier. Il faut notamment au préalable avoir un numéro d’entreprise (BCE), avoir un contrat avec un organisme de contrôle (OC) comme Certisys, Tüv nord Integra et Quality partner (ce sont les 3 organismes agréés en Belgique) et il faut également avoir l’accord de la région.
Une fois les démarches effectuées, vous devrez avoir votre premier contrôle dans les 30 jours ouvrables après votre inscription. Ce contrôle durera environ 4 heures. Par la suite, vous serez contrôlé une fois chaque année et des petits contrôles ponctuels (max 2 fois par an, environ 30 min) pourront s’ajouter.
En ce qui concerne le coût de la certification, celui-ci varie en fonction de votre.vos activité.s. En effet, si vous êtes maraîcher ou transformateur, les prix ne seront pas les mêmes. Le cumul d’activité peut parfois être bénéfique puisqu’il y a en quelque sorte des économies d’échelle.
En conclusion, ce webinaire était riche en information. Pour en savoir plus sur la certification, les coûts, les procédures, ... Découvrez le webinaire dans son entièreté en le visionnant sur notre chaine Youtube. Si vous avez encore des questionnements, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de Biowallonie.
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